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Aujourd'hui je...
5 mars 2006

(Re)vis a Buenos

Vie a Buenos agreable STOP colonie francaise en formation STOP processus d'aculturation de la population en phase preparatoire STOP capitaux francais reviendront STOP on les aura STOP a bas le Coca STOP le Mate sera francais STOP.

Et oui, notre famille francaise a le plaisir d'accueillir la petite Emilie depuis deux jours. La connaissant nous avions chausse nos meilleures chaussures. Pas de deception, une visite en trottinant et un festival de Tango sont deja a notre tableau de chasse. Heureusement, elle part mardi en voyage dans le nord avec Eugenie. Ouf... et revient enseigner le francais ensuite dans des ecoles primaires et a des futurs prof de francais. Rude responsabilite. Personnellement, j'aurai trouve plus utile qu'elle leur enseigne a faire le fromage, le pain, la ratatouille, la confiture, la biere (qui fait pas faire pipi toutes les heures), la confiture, le fromage, le fromage, la confiture, le fromage, le fromage, le fromage, le fromage...

Heureusement le Tango c'est beau. Le Tango c'est chaud. Le Tango c'est, avec le foot, la seule chose qui soit prise au serieux ici. On y retourne ce soir. Auparavant, je compte gagner le velodrome de Buenos Aires ou se loue des velos afin de voir s'il y a matiere ou pas a reportage.

Depuis deux jours, il fait beau. Mais avant hier, premiere pluie. Les Argentins sont forts astucieux. Ils ont invente les piscines municipales temporaires pour bambins desherites. Dans leur grande mansuetude, les gouvernants leur ont meme rendu difficile l'acces a l'ecole, comme ca, que le jour de pluie se deroule en semaine ou le WE, ils en profitent tout pareil. Bref j'ai fait connaissance avec l'evacuation (assez) defaillante des eaux a Buenos, ville ou la surface des flaques d'eau s'evalue en dizaines de metre carre. Pratique, quand les voitures passent, pas besoin de plonger, l'eau vient a vous. Une regle d'or donc, toujours marche du cote du stationnement. On evite ainsi le sechage du pantalon et du pull.

Voila, la vie suit son cours, on decouvre quelques facettes. Julia la francaise nous devoile une partie de la vie militante. Les discussions avec son copain Martin nous ouvre les yeux sur une certaine realite. L'on decouvre pele mele que les chomeurs (de nationalite Argentine) sont senses se debrouiller avec 150 pesos avec ou sans famille a charge, que le principal pourvoyeur d'emploi au noir est l'etat au travers des plans de reinsertion, qu'a Buenos Aires le minimum de vie pour un celibataire se chiffre a 380 pesos, qu'au sud cela avoisine les 2000 pesos, que les deplacements sont donc difficiles dans le pays et la diffusion de l'information encore plus.

Bref, faute de reportage, la semaine qui vient sera devolue a la comprehension plus en profondeur de tout cela, et a la recherche de capitaux pour le futur de mon entreprise personnelle.

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