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Aujourd'hui je...
31 mai 2006

Bois...

cocinaL'installation continue, Tonio à la manoeuvre.

Systématiquement, pour oublier tous mes desoeuvrements...

Euh nan, en fait zé plouto pour correzpondre zaux marqueurs sociaux. Pasque zoyez-zous, vaudrait pas zoublier que ze soui un zhôôôme nan. Brefvchf, z'en peu plus, z'voudrai bin zette une fômme.

Me voici donc en récupération de ma première fête de famille péruvienne suivant immédiatement une soirée karaoké chez un pote franco-péruvien, qui m'a laissé seul en fin de soirée avec une de ses amies bien alcoolisée et désinhibée. Pour les curieux, j'ai réussi à quitter l'appartement et à la fourrer dans un taxi avant que de rentrer soulager dans mes pénates vers les 7 heures du matin.

Bref le lendemain donc, on remet ça pour les 50 ans de la maman de Willy un ami militant (pour Eugénie, même au PS ça s'appelle comme ça). Rendez-vous théorique 21 heures, arrivée sur place minuit un quart après une chasse au bus infructueuse, un départ de la maison à 22 heures et surtout quatre passage dans des anniversaires du quartier se révélant ne pas être les bons. C'est le Pérou !
Sur place, je me suis vite aperçu que j'étais le seul blanc à 20 quadras à la ronde et surtout l'ambiance revêtait des formes patriarcales oubliées chez nous. Tout avait bien commencé donc. Malheureusement est venue l'heure oú les enfants sont allés se coucher. Et là mes amis, sortez les bouteilles. Un verre, un pichet. Chacun rempli le récipient et choisit avec le pichet qui sera le suivant. Pas moyen de s'y soustraire avant que tous ne soient bien émêchés ou endormis, sous peine de vexer. Le bal à ainsi commencé, et bien sûr le petit français attirait fort l'attention.
Heureusement, les danses traditionnelles sont venus apporter un intermède bienvenu, même si je me suis bien fait fiche de moi et que chaque faute revêtait la forme d'un verre. Car ici point d'échapatoire, sois un homme et bois... Enfin sont venus les sept heures et la nécessité pour Tonio (mon colloc) d'aller au travail. Le frère de Willy m'a tout d'abord démonté la main en me montrant qu'il savait la serrer, puis cela a été au tour de sa soeur de refuser de me dire au revoir et de m'embarquer dans une danse endiablée et fort suggestive pour me décider à rester. Heureusement, le bon Willy veillait et m'a tiré de ce mauvais pas.
Heureux et fourbu, je suis donc arrivé aux alentours de huit heures à la maison pour goûter à un repos bien mérité.

Dérisoires heures de félicité avant un réveil au son du BZZZZZ DING DING TOC de ma tête. Moralité, ma survie ici passera par un éloignement stratégique et habile des boissons et femmes alcoolisées... Quitte à transiger quelque peu avec ma position d'homme.

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