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8 avril 2006

Demenage

cartel

Tout un programme !

La forme revient lentement mais surement apres que mes collocataires ventraux aient notifie leur depart. Sacrements legalistes, ils ont respecte scrupuleusement le preavis. Heureusement, ces derniers temps j'avais un ami qui me tenait compagnie dans le genre bacterialistiquement atteint. Un Etats-Uniens de retour d'Iquitos. Sauf que pour lui c'est pas de chance. Plus d'une semaine de fievre a 40 et pour finir avion direction Miami. Saloperies quand tu nous tiens...

Me sentant mieux, j'ai repris les longues balades a pieds que j'avais laisse sur la rive Atlantique de Buenos. Ce coups-ci j'ai traverse le fleuve, le Styx en quelques sortes pour ceux de Miraflores. Mais, j'ai embarque sans Charon, puisqu'il est toujours dans le coma. En fait de rues de la mort, j'ai retrouve un quartier me rappelant le reste du Perou. Sauf que cote evacuation des eaux et entretien des maison c'est bonjour tristesse. Digne d'une cite du tiers monde. Une fois entre, on ne peut plus en sortir tant les voies d'acces se font rares. A la place des taxis, on retrouve les triporteurs motorises (cf. photo d'Urubamba), cela donne l'impression d'une mise en cage de ces curieuses bestioles a trois roues, et de la fourmilliere qui les accompagne. C'est bete a dire et un peu tiers mondiste, mais apres la folie de l'autre rive, je m'y suis senti bien. On retrouve une atmosphere non surfaite. Pour ne pas oublier le chapitre election, disons que c'est le paradis des populistes corrompus, tant les bureaux politiques de Fujimori et d'Alan Garcia fleurissent. Ainsi, les officines pour rappeler aux gens leur lieu de vote sont ici tenues par des partisans du dernier cite.

C'est bete pour vous, mais vous n'aurez pas de photo. Pour une premiere approche je n'avais pas emmene mon appareil. Il parait que les mauvaises rencontres se font frequentes dans le coin. Reste a verifier les choses avancees par une population riche vivant dans la peur permanente de l'autre. Pour demander son chemin a Lima c'est simple, il faut interpeler, allonger le pas en meme temps que la personne et revendiquer bien fort son accent etranger non Chilien. Pas facile en pratique.

Ah oui sinon ça y est, j'ai trouve la cedille. Enfin ça c'est vrai, mais je que je voulais dire c'est que j'ai demenage chez mon ami Quebecois. Du rire et de l'action politique en perspective...

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