Je monte et descnds a Ushuaia

Salut, c'est tomate qui vous parle et avec ma copine ecrevisse, on vit une etape impromptue mais pas prompte a joindre, Ushuaia. Tout ca sur les conseils d'un chauffeur, guide touristique a ses heures perdues, qui nous a vivement conseille d'y aller malgre les touristes.
Apres quelques heures a poireauter en plein cagnard avant hier, on a gagne des mines touristiquement rouges, mais surtout le bout ou le debut (c'est comme on veut) du monde. C'est reellement magnifique et a absolument faire par la route 3  pour saisir la diversite des paysages traverses. Nos campements improvises en pleine nature etaient de vraies rejouissances, comme le passage en bac du detroit de Magellan. Impressionnant et mouillant...
La Terre de Feu est d'une sacree beaute et il semble que tous les moyens de transports originaux se donnent rendez-vous la. Les autochtones s'en gaussent d'ailleurs.
Bref, Ushuaia ressemble bien aux images d'epinales que l'on se fait d'elle. Quoique de pres les maisons paraissent moins belles et la pauvrete partiellement presente (j'ai meme fait pipi a cote d'un chien mort, snif) tout comme une industrilisation favorisee par une fiscalite de republique bananiere.
Ce soir nous prenons un bus payant pour le parc national de la Terre de Feu. 20 pesos pour 24 km, c'est dur quand on vient de parcourir 3000 km pour rien... Mais bon, au bout du monde ya pas grand monde.

Sinon, ma haine des frontieres a encore augmente lorsque j'ai perdu 200 pesos (60 euros) en sortant mon passeport pour quitter le Chili. Didju ! Un demi beauceron comme moi.

Comments

[Sylvain]

Et la batterie pour les photos ...

Hummm ... tu nous dis pas tout dans ton blog :) ^_
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